Pas de fonds d’investissement, pas d’influenceurs 2.0, pas de siège social dans un paradis fiscal : Chronoswiss est une PME artisanale sise à Lucerne, farouchement indépendante et libre. À ce titre, elle s’autorise (presque) tout. Sa fanbase lui est indéfectible. Le marché suit ou ne suit pas, peu importe : Chronoswiss évolue hors des sentiers battus et s’adresse à des collectionneurs prêts à rêver d’une horlogerie décalée.
Purple Haze poursuit cet idéal propre à la marque. Purple Haze ? C’est le nom du dernier régulateur signé Chronoswiss. Purple comme sa couleur violette intense, omniprésente : boîte, platine, couronne, boucle déployante. Il n’y a pas de compromis, pas de demi-mesure. Les amateurs de la marque y retrouveront son principal code esthétique : une platine qui fait office de cadran, ornée d’un guilloché main, sur laquelle émerge la beauté mécanique du régulateur 100% propriétaire à Chronoswiss.
À midi, les heures, pointant vers un réhaut full black habillé de chiffres romains. Les minutes sont au centre, mais elles pointent vers une minuterie affichant pour sa part des chiffres arabes. À 6 heures, la petite seconde tournoie, virevolte.
Une hélice à trois branches fera tourner la tête à ceux qui auront la curiosité d’aller voir ce que veut vraiment dire « purple haze ». Ils y rencontreront peut-être quelques divinités, planant entre deux nuages – car le motif de cette roue est directement d’une représentation du dieu grec Chronos.
Mais s’envoler vers les paradis artificiels ne veut pas dire que l’on ne garde pas les pieds sur Terre. Cette nouvelle Flying Regulator Open Gear de 41 mm reste une création mécanique de haut vol. Inventive, elle fait disparaître son cadran dans un nuage de fumée jamaïcaine, le substituant à une platine technique et fonctionnelle qui accueille le train de rouages du Régulateur. Elle est guillochée main : 64 lignes tracées une à une, chacune étant repassée 4 à 5 fois pour lui apporter la profondeur requise, pouvant lui offrir ces subtils reflets irisés, incandescents, d’un violet très intense.
On ne vous parlera pas de « Métier d’Art » pour ne pas paraître trop old school, mais c’est malgré tout un peu l’idée : notre designer Maik Panziera réalise chacune de ces lignes, à la main, à l’aide d’une machine centenaire, au sein de notre atelier de Lucerne. Le motif guilloché de cette Purple Haze est un peu comme une partition de Jimi Hendrix : cela semble simple, mais c’est en réalité extrêmement complexe ! Seulement 0,275 millimètre sépare une ligne de la suivante. Aucun faux mouvement, aucune vibration ne sont permis avec cette machine de plus de 250 kilos. Même si, contre toute évidence, Maik Panziera fait le job...en écoutant du Heavy Metal.
Le bracelet, tissé en Cordura, devrait quant à lui supporter à peu près tous les traitements, même pour ceux qui voudraient reproduire Woodstock dans leur jardin. Et que l’on soit rassuré : même en planant presque tout le week-end, la Purple Haze sera juste à l’heure le lundi matin, grâce à ses 42 heures de réserve de marche.
Au final, une seule question reste ouverte : en restera-t-il lorsque vous vous déciderez à passer de l’autre côté de l’arc-en-ciel ? Car avec seulement 50 pièces, la Purple Haze est déjà collector.
